Bonnie & Clyde 29
Pour marquer le retour du soleil et poursuivre dans le thème de la galerie "Pianérotique" je vous propose ce soir un poème de Paul Verlaine :
Le piano que baise une main frêle
Luit dans le soir rose et gris vaguement,
Tandis qu'un très léger bruit d'aile
Un air bien vieux, bien faible et bien charmant
Rôde discret, épeuré quasiment,
Par le boudoir longtemps parfumé d'Elle.
Qu'est-ce que c'est que ce berceau soudain
Qui lentement dorlote mon pauvre être ?
Que voudrais-tu de moi, doux Chant badin ?
Qu'as-tu voulu, fin refrain incertain
Qui vas tantôt mourir vers la fenêtre
Ouverte un peu sur le petit jardin ?
Bises Coquines,
Bonnie & Clyde.
Merci à vous deux :) en esperant continuer a vous faire plaisir :)
Bises coquines
emy et eden